Dans nos sociétés occidentales, mais également dans le monde entier, nous parlons couramment de santé. Il existe différentes institutions qui œuvrent aujourd’hui pour la santé, comme par exemple l’Organisation Mondiale de la Santé, des laboratoires pharmaceutiques, des instituts de sciences médicales ou encore, à plus petite échelle, des thérapeutes et spécialistes de branches diverses et variées. Pourtant, il semblerait que la santé ne soit pas l’état le plus représenté au sein de la population planétaire.
Certes, avec le développement des savoirs modernes qui a eu lieu au cours de ces 150 dernières années, les progrès médicaux et technologiques qui ont été réalisés se sont montrés efficaces notamment en ce qui concerne la propreté, la longévité, les soins et les secours d’urgence, la chirurgie, ainsi que de nombreux aspects de la vie urbaine de nos sociétés. Toutefois, ces avancées techniques ont aussi permis l’apparition de nombreuses et nouvelles maladies, chez l’Homme (mais aussi chez certaines espèces animales et végétales), rendant les populations affectées majoritairement dépendantes des remèdes pharmaceutiques et des recommandations médicales.
Malgré ce constat, de nombreuses personnes croient être en santé alors que leur mode de vie, antinaturel, les conduit à développer une maladie. Certaines personnes croient être en santé parce qu’elles mangent « bien » – selon leurs termes –, parce qu’elles font beaucoup de sport ou parce qu’elles ont une vie sexuelle épanouie. Certaines encore croient être en santé, parce qu’elles suivent un mode de vie basé sur des études scientifiques, des informations et des recommandations provenant de thérapeutes, de spécialistes ou d’institutions réputées. Malheureusement, aucune de ces personnes ne connaît réellement la santé.
Ce qui nourrit et fortifie cette croyance au sein de ces populations, ce sont généralement les connaissances limitées ou erronées en matière de santé, à savoir ce qui fait sa nature, ce qui la constitue. Nombreuses sont donc les personnes qui ont une idée relative de la santé ou qui se font leur propre conception de la santé, à partir de leur conditionnement éducatif, des normes sportives, des références sociétales, des critères marketing de beauté ou encore à partir des statistiques et des références scientifiques émises par les institutions spécialisées et publicisées.
Comment pouvons-nous donc concevoir la santé ? Quels sont les traits qui la constituent ? Ce sujet étant vaste, je ne vous présenterai, dans cet article, que quelques uns d’entre eux.
La santé rend compte de ce qui est fonctionnel. L’état de bien-être que peut connaître l’espèce humaine dépend de son équilibre vital homéostatique, de la qualité de son mode de vie et du lien qu’il entretient avec son environnement naturel. Par exemple, la dégradation de ce dernier par la pollution, l’épuisement des ressources des sols et l’empoisonnement de la nourriture ont, directement ou indirectement, des répercussions dommageables sur le bon fonctionnement de l’organisme humain.
La santé est multifactorielle. Il est exact de concevoir l’alimentation comme un facteur fondamental et indispensable à la santé, pour le bon fonctionnement de notre organisme, tout comme l’activité physique peut l’être. Toutefois, ni la nourriture ni l’activité physique ne suffisent à maintenir l’organisme humain en santé. La santé est, en effet, composé d’un ensemble de facteurs interdépendants et équilibrés, tous nécessaires au développement de la vie de l’Homme et à son maintien fonctionnel.
La santé est un fait réel et universel. Elle ne dépend pas que d’un seul individu, car le bon fonctionnement de l’organisme ne dépend pas uniquement du bon entretient de notre organisme, mais de notre lien constant avec notre entourage, notre environnement et tout ce qui est vivant autour de nous. Tout être vivant connaît la santé à l’origine, parce que la santé est indissociable de la vie. En effet, il ne peut y avoir de vie sans santé. L’être humain peut conserver la santé en restant connecté à la Nature et en respectant les lois universelles de la vie.
En d’autres termes, la santé est l’état fonctionnel et naturel de tout être vivant.
Cet état est valable pour toutes les espèces vivantes présentes sur la Terre, et toutes les formes de vie qui œuvrent dans l’Univers. A propos de l’Homme, cet état d’harmonie fonctionnelle représente la symbiose parfaite des corps physique, émotionnel, mental et spirituel entre eux, observable à travers l’individu, la communauté (son entourage), la globalité (son lien terrestre avec la Nature) et l’universalité (sa relation spirituelle avec le Ciel).
Un mode de vie sain devrait donc fondamentalement se concentrer sur :
– une connexion intime et continue avec les espèces qui vivent dans cet environnement,
– la préservation de relations saines, des bonnes pensées et de bons sentiments,
– une consommation rationnelle d’aliments convenables à notre organisme,
– des activités utiles qui favorisent le développement des êtres et les mettent en joie,
– un rythme de vie paisible, maintenant le niveau de stress au plus bas,
– un sommeil de qualité…
– la préservation de relations saines, des bonnes pensées et de bons sentiments,
– une consommation rationnelle d’aliments convenables à notre organisme,
– des activités utiles qui favorisent le développement des êtres et les mettent en joie,
– un rythme de vie paisible, maintenant le niveau de stress au plus bas,
– un sommeil de qualité…
Il s’agit d’une liste non exhaustive de points dignes d’intérêt, que je nomme « piliers », sur lesquels tout le monde peut se reposer pour se maintenir en santé ou améliorer la vitalité. Je les ai présentés ainsi, dans l’ordre d’importance qui me semble le plus logique, mais je vous invite à considérer vous-même ces points dans l’ordre d’importance qui vous convient.
Notez par ailleurs que cette liste n’est pas censée être une solution ou un remède garanti pour s’extirper de tous les maux de l’humanité, parce que tout le monde n’a pas le même chemin d’existence ni les mêmes besoins. Cependant, l’ensemble de ces piliers de santé forme un indicateur efficace pour conserver la santé ou pour la retrouver, si vous vous en êtes séparé.