Le prendre soin, art vivant par excellence, est fondamental pour toutes les personnes qui souhaitent conserver la santé et accomplir tout ce qui leur est cher. Dans cet article, je vous partage mes conseils à propos de l’un des 7 piliers de santé : soigner son alimentation.
L’alimentation ne constitue qu’une partie des besoins de la vie. Elle est, avec l’activité physique et le sommeil, l’une des pierres angulaires de la nutrition. Beaucoup de gens pensent avoir la santé en s’alimentant convenablement, sans tenir assez compte de l’ensemble des autres piliers qui constituent la santé. D’autres encore n’accordent pas suffisamment d’importance à ce qu’ils mangent ni comment ils mangent et font également les frais d’un état de morbidité. Bien qu’en matière d’alimentation, personne n’a exactement les mêmes besoins, il convient toutefois de garder à l’esprit que certains principes sont valables pour tout être humain, et qu’il serait judicieux de les appliquer.
1) Soyez à l’écoute de votre corps
Qu’avez-vous pour habitude de manger ? Des fruits ? Des légumes ? Des céréales ? Des produits animaux ? Un peu de tout ? Quel qu’en soit votre régime alimentaire, celui-ci est conditionné par cinq facteurs bionomiques : l’environnement dans lequel vous œuvrez quotidiennement ; votre entourage ; votre mode de vie ; votre niveau de vitalité et la nature biologique de votre organisme. Autrement dit, votre pouvoir de décision sur ce que vous mangez est très minime.
Les études d’anatomie, de physiologie et de biologie, effectuées depuis le XIXè siècle, ont montré que l’être humain est un être frugivore et qu’il devrait principalement se nourrir de fruits entiers, de légumes succulents, avec des quantités minimales de noix et de graines. Ce fait est avéré lorsque l’être humain demeure lui-même dans son propre milieu naturel, suivant un mode de vie adapté à ses besoins. Mais, en dehors de son milieu naturel et dans un contexte de survie, la réalité est que l’être humain ne peut pas se comporter comme un simple frugivore. C’est une des raisons pour laquelle la plupart des pays ont développé l’agriculture et l’élevage, la cuisson et la conservation en tenant compte de leur environnement.
Notre corps dépend directement et est intimement lié à l’environnement qui l’entoure. Ne soyez pas surpris si, par exemple, votre corps réclame un repas chaud alors que le froid règne autour de vous ; que vous désirez manger plus de fruits et plus de salade en Eté ; que vous ayez envie de gras si vous êtes fatigué. Est-ce que vous êtes né dans une famille de chasseurs ou de pêcheurs ? Dans ce cas, vous pourriez avoir habitué votre corps à manger régulièrement des produits animaux, dont il ne sera pas si évident de se séparer.
En toutes circonstances, votre corps sait pertinemment ce qui est bon pour lui, sur l’instant, car ce qui est bon pour lui sur l’instant vous procure un certain bien-être et de la joie. Il est donc recommandé d’être toujours à l’écoute de notre corps pour répondre aux besoins qui se présentent à nous, sur le moment.
2) Consommez des aliments plus naturels
Toutefois, ce qui est bienfaisant sur le moment pour notre corps, ne signifie pas que cela est nécessairement approprié et bénéfique, sur un terme plus long. En effet, l’être humain ne dispose pas d’un système digestif capable de digérer et d’assimiler tout ce qu’il trouve dans la Nature ou tout ce qu’il prépare lui-même, sans en pâtir soit sur le moment, soit après digestion, au bout d’un certain temps. Moins les aliments consommés par l’être humain sont naturels et appropriés à sa nature biologique, plus la probabilité d’en pâtir augmente.
Le fait que l’être humain soit un frugivore et que sa physiologie et son anatomie n’aient quasiment pas changé, signifie que nous devrions avoir une consommation quotidienne de fruits, de salades, de légumes, de noix et de graines, supérieure à tout autre produit alimentaire comme la viande, le poisson, les produits laitiers, les céréales, les légumineuses, etc. De même, puisque notre organisme n’a jamais su s’adapter à la cuisson et qu’il a été conçu pour assimiler des aliments crus, notre consommation d’aliments crus devrait être supérieure à notre consommation d’aliments transformés par la cuisson (au-delà de 42°C).
Tout aliment est le produit de la Nature Vivante. L’être humain faisant lui-même parti de la Nature Vivante, il devrait alors se nourrir d’aliments qui conviennent le mieux à sa nature biologique. Un aliment adapté à l’être humain devrait être idéalement consommé à pleine maturité, sans être transformé ni mélangé. C’est le cas de nombreux fruits, de certaines salades, de certaines noix. Si vous pouvez déguster un tel aliment ainsi, en quantité suffisamment appréciable pour vous sentir nourri et sans pâtir d’une quelconque manière de sa consommation, alors cela signifie qu’il s’agit bien d’un aliment adapté à votre organisme.
Quant à la viande, au poisson et aux produits laitiers, puisque se procurer ces produits nécessite de tuer ou de prendre le lait d’un animal, leur consommation devrait être nulle ou très limitée. Par ailleurs, n’oublions pas que le lait est toujours conçu pour le petit, par la mère qui le nourrit.
3) Mangez lentement et calmement
Manger ne signifie pas se remplir la panse, mais se nourrir pour conserver le bon fonctionnement de nos processus organiques et permettre au corps de se développer. Pour cela, nous avons besoin d’aliments naturels reconnus par notre organisme et de qualité. Ces aliments sont ensuite digérés, de sorte que notre organisme puisse absorber et assimiler les éléments nutritifs mis à sa disposition, pour sa subsistance et sa croissance.
Il n’est donc pas utile de chercher à manger pour le plaisir (même si le plaisir n’est pas à exclure), mais de chercher à manger pour être en forme et préserver la santé. En ce sens, il est judicieux de s’orienter vers un repas et adopter un comportement avec nos aliments qui nous conduisent à être nourri, plutôt qu’un comportement et un repas qui nous conduisent à nous sentir rempli et mal à l’aise, ensuite. Manger des aliments naturels à la croque qui satisfassent les besoins de notre corps, conduit tout individu à être bien nourri. La satiété est, en effet, clairement perçue lorsque ces aliments sont ainsi reconnus par l’organisme.
Qui plus est, manger dans un environnement frais et lumineux, calme et silencieux, sans être invité à la distraction par l’audio-visuel ou les conversations, facilite d’autant plus efficacement la mastication lente des aliments, l’apparition nette de la satiété et le fonctionnement optimal de tous les processus digestifs, depuis la bouche jusqu’à l’estomac. La digestion nécessite, en effet, un état de détente appréciable, du calme et de prendre son temps pour fonctionner à son plein potentiel. En vous habituant à manger ainsi, vous préserver la beauté de votre ligne et le bien-être d’un ventre plat.
4) Combinez convenablement vos aliments
Pourquoi chercher à combiner judicieusement les aliments ? Parce que notre système digestif ne peut pas digérer les combinaisons désordonnées, comme le prouvent certains symptômes : indigestion, flatulences, rejets acides, diarrhée, vomissement, mauvaises odeurs corporelles, rhumes, allergie, acné, pellicules, ballonnements, nausée, fatigue et d’innombrables autres signes d’intoxication. Cette intoxication provient principalement de repas incompatibles avec notre constitution et nos capacités physiologiques.
Un repas composé d’aliments naturels convenablement combinés, permet à la digestion d’être toujours optimale et opérationnelle, en plus de vous tenir à l’écart de nombreuses maladies. De plus, ce genre de repas vous permet de sentir convenablement arriver la satiété et de conserver votre énergie nerveuse pour d’autres activités. Les repas contenant des aliments mal combinés dépensent plus d’énergie nerveuse ou peuvent également ne pas du tout être digérés. D’où l’intérêt de combiner certains aliments ensemble pour conserver la simplicité de votre digestion et votre vitalité, au cours de la journée.
Vous pouvez également entreprendre de temps à autres des mono-diètes, notamment lorsque vos activités journalières sont légères. Cela constitue à ne manger qu’un type d’aliment par repas ou sur plusieurs repas, pendant un ou plusieurs jours.
5) Ne mettez pas votre entourage au second plan
Manger sagement signifie aussi ne pas sacrifier ceux que vous aimez au profit de ce que vous mangez. Il serait en effet une erreur désastreuse de ne plus passer du temps avec votre famille et vos amis, parce qu’ils ne font pas le choix de s’alimenter comme vous. Peut-être le feront-ils dans un avenir proche, s’ils le désirent. Mais, si vous prenez la décision de vous en séparer parce que ne vous vous sentez plus aligné sur ce qu’ils mangent, alors vous prenez le risque d’en pâtir émotionnellement, plus gravement qu’en mangeant occasionnellement avec eux et comme eux.
Je vous recommande donc de continuer à vous alimenter sagement, lorsque vous êtes seul ou en compagnie de personnes qui s’alimentent comme vous, et d’accorder, de temps à autre, votre présence à un repas familial ou amical, en prenant plaisir à manger ce qui est partagé. Tant que vous ne vous suralimentez pas, tout devrait bien se passer. Les sujets de conversation et les activités appréciées par votre entourage devraient être la raison pour laquelle vous êtes à leurs côtés. La joie d’être ensemble devrait primer sur la joie de bien manger. Et pourquoi ne pas profiter de ce temps commun pour faire déguster aux invités l’une de vos recettes préférées ? Parler d’alimentation vivante en présentant un plat savoureux peut sûrement intéresser !
Après un tel repas, s’accorder un jour de jeûne peut enfin être bienvenu et souhaité.
Si vous désirez connaître des recettes savoureuses, légères et faciles à préparer, je vous recommande d’expérimenter celles de …
Je vous invite à prendre connaissance des 6 autres piliers de santé, en lien avec celui-ci, pour tendre davantage vers un mode de vie d’une meilleure qualité.
Règlement des arrhes
Règlement des arrhes
